Deux semaines après le lancement de Tout pour la lumière sur TF1, Lannick Gautry vient tout juste de débarquer sur nos petits écrans. Dans cette nouvelle série événement, le comédien incarne le rôle de Max Vargas, le mari de Victoria (Joy Esther), l’héroïne du feuilleton et père de sa fille, Baya (Louve Le Coadou).
Mais alors, qu’est-ce qui a mené le comédien a accepté ce projet ? Comment vit-il le rythme de tournage d’une quotidienne ? Il a répondu à toutes nos questions lors d’un entretien exclusif avec AlloCiné !
AlloCiné : Etes-vous heureux de faire partie de l’aventure quelques semaines après le début du tournage ?
Lannick Gautry (Max) : Je suis très content et je ne suis pas déçu du tout.
Vous participez pour la première fois à un feuilleton quotidien. Comment gérez-vous le rythme intense de ce genre de production ?
Ouais, c’est un rythme intense à la fabrication, c’est sûr. Après, même si c’est une quotidienne, que ce soit découpé en 28, 52 ou 90 séquences, c’est le même taf pour nous devant la caméra. Quand on fait un tournage, ça ne nous appartient plus.
Qu’est-ce que vous pouvez nous dire sur Max ?
Max, c’est un personnage solaire. Quand on m’a parlé de ce projet, je n’avais rien lu. J’étais convaincu sans rien lire. C’était la première fois d’ailleurs. On m’a parlé d’un personnage qui est solaire, généreux et c’est très bien, mais ça reste un terme très générique. Mais alors, c’est qui ce gars-là ? Ça a l’air d’être quelqu’un généreux.
Du coup, parce que je n’avais pas encore de quoi lire, la question que je me suis posée, c’est pourquoi le personnage de Victoria, qui, dans l’histoire, est une ancienne vedette qui a tout lâché pour devenir pédopsy, pourquoi une nana qui a touché la matérialité, les strass, les paillettes, décide de passer vingt ans de sa vie avec un prof de sport ?
Je n’ai rien contre les profs, mais je me suis dit : “C’est sûrement un gars qui lui inspire l’honnêteté, la franchise, la sincérité, qui ne s’arrête pas sur qui fait quoi et qui te permet de rester qui tu es.”
Je me suis fait une idée de ce personnage au début comme ça en me disant : “Si on peut rester avec lui, même s’il n’a rien à offrir d’autre que sa propre personne, c’est sûrement un mec bon.”
Comment l’avez-vous travaillé ?
Je suis allé vers ce personnage-là en essayant de comprendre qui il est. C’est un personnage bon, mais ça ne veut pas dire que c’est une serpillière non plus. Après, il faut créer aussi…
Moi, j’aime bien trouver des limites au personnage, c’est-à-dire comment il réagit aux événements de la vie. On réagit pas tous de la même manière, on n’a pas nos limites au même endroit. Et quand on joue un personnage, c’est bien de connaître ces limites-là.
La vérité, c’est que j’essaie toujours de prendre le contrepied, parce que si on va dans le sens premier d’un prof de sport, on va imaginer des mecs en survêt’ qui ne parlent que de pompes et de squats. Mais, notre métier ne nous définit pas, donc ça n’a pas forcément une grande importance.
C’est juste un postulat de départ, mais tout peut arriver. Ce qui est intéressant dans la fiction, c’est que ce soit des vies classiques, entre guillemets, dont le destin est bouleversé.
C’est ce qui rend la fiction intéressante, au final. Ce sont des gens qui nous ressemblent, mais qui n’ont pas la même vie que nous. C’est ce qui va se passer pour lui.
Vous avez déjà une belle expérience de comédien. Est-ce que les nouveaux talents de la série viennent vous demander des conseils ? Etes-vous un peu leur modèle ?
Oui, mais après, je ne suis pas un modèle. J’ai plus d’expérience, certes, mais je crois que c’est un métier tellement subjectif que d’être un modèle, ça sous-entend que tu veux copier l’autre. En fait, tu n’as pas intérêt à faire ça, tu as intérêt à rester toi-même. Tu peux regarder des parcours de carrière, mais copier c’est compliqué.
Vous jouez beaucoup avec Joy Esther. Comment se passe votre collaboration ?
Joy, c’est une bonne camarade, elle est sympa, elle se prend pas la tête. Je suis bluffé parce qu’elle assure bien alors qu’il y a quand même une grosse somme de travail, c’est la vérité. On peut pas se le cacher.
Et puis, il y a toute cette pression du résultat, on a envie que ça marche, on se pose forcément des questions. Et je trouve qu’elle le gère plutôt très bien, parce que c’est un gros truc à faire et elle l’a jamais fait avant.
Qu’est-ce que vous pourriez nous dire pour convaincre les téléspectateurs de regarder la série ?
Je crois que quand ils verront la bande-annonce, ils auront envie. De toute façon, ça sera forcément surprenant et riche parce que le contexte qui est proposé, à savoir cette école qui est située dans un endroit de la France et tous ces élèves qui vont venir évidemment dans des lieux géographiques différents, avec des parcours de vie différents, des classes sociales, est riche.
Bref, tous ces destins vont se rencontrer, se télescoper, ils vont s’aimer, ils vont se haïr. Ça va être riche ! Que dire d’autre aux spectateurs pour les convaincre de regarder ? Leur dire simplement que moi, j’ai été convaincu sans lire. C’est dire !
Rendez-vous chaque jour de la semaine à partir de 18h pour découvrir la suite de Tout pour la lumière et en replay sur la plateforme TF1+ !